Coup de chapeau, cher Monsieur Fabrice Luchini !

photo Cnews
Chapeau bas, Monsieur Fabrice Luchini ! On le savait, le talentueux acteur n’a pas sa langue dans sa poche. Mais, vendredi, une nouvelle fois, il s’est montré tout particulièrement outré en décriant un gouvernement manipulateur...
Coup de massue
L’artiste bien connu se lamente. En direct sur Cnews, il a vivement critiqué le couvre-feu. " un énorme coup de massue ahurissant notamment pour les restaurateurs " s’est-il exclamé ! Fabrice Luchini, lucide, certainement comme de nombreux Français, comprend l’intérêt du tour de prestidigitation, reprochant au gouvernement de les manipuler. Car, pendant ce temps, les manifestants, muselés, plongés dans le mutisme, se taisent.
Docteur Knock
Empruntant le genre littéraire de la parabole, il a comparé le contexte actuel avec les éléments empruntés au récit de Jules Romains avec son personnage « Docteur Knock ». Pour rappel, cet escroc séduisait les habitants d'un petit village pour les amener à devenir ses clients. Luchini cite un extrait de la mythique pièce.
" On n’a plus envie d’aimer ce gouvernement. "
Enfin, Fabrice Luchini conclue : " Quand je vois la perfection à laquelle tous ces restaurateurs se soumettent, ils lavent le stylo pour prendre leur téléphone. Ils sont remarquables, et on les anéantit ". Et il conclut sa tirade, taclant, encore, le pouvoir. " On vit une chose terrible : on ne comprend pas ce que ce gouvernement fait. La panique de Véran. L’accent qui s’éteint de Castex. C’est terrifiant, c’est morbide, c’est sordide. On n’a plus envie d’aimer ce gouvernement. "
Solidaire des acteurs
Moins impacté par cette décision et étant habitué à jouer au théâtre à 18h30, Fabrice Luchini se montre solidaire des autres artistes qui devront connaître cette diète culturelle. combien de Français partagent son point de vue ? Mais tous, seront disciplinés et se plieront, une nouvelle fois, comme en mars dernier, aux mesures imposées, sans en penser moins. Peut-être, en garderont-ils une immense rancœur au moment de l’échéance présidentielle, si toutefois, ces mesures ne se révèlent pas à la hauteur de leur enjeu.