Édith Piaf... il y a 57 ans ! L' un de ses admirateurs parle...

Édith Piaf... il y a 57 ans ! L'un de ses admirateurs parle... La grande dame de la chanson s'est éteinte le 10 octobre 1963. Aujourd’hui, inoubliable pour ses fans, à l’ère du rap et balivernes insipides, s'abat un bilan sévère sur la chanson française.
Un public qui aurait besoin des services d'un O.R.L.
Georges, soixante-seize ans, pousse un grand coup de gueule. Grand admirateur d'Edith Piaf, et de bien d'autres " voix " déplorant l'absence de " vraies chanteuses ", il s'en prend, notamment, aux programmateurs de radio, de télévision et aux responsables des réseaux sociaux. " Un public dont l'ouïe aurait bien besoin des services d’un O.R.L. Alors, ne laissons plus braire ces chèvres sans talent dans le répertoire des grands noms de la chanson française ! »
Élucubrations de pleureuses
Quant aux singeries voulues en forme d’hommages aux grands artistes, Georges, comme de nombreux Français, les juge révoltantes. Mais, selon lui, elles prennent une allure encore plus intolérable lorsque parodient l'immense talent d’Édith Piaf. " En effet, depuis quelques décennies, on nous impose les élucubrations de troupes de « pleureuses » comme celles, qui, autrefois, feignaient le chagrin lors de funérailles pour amplifier l'hommage rendu à un défunt. C'est insupportable ! "
Registres lamentables
En revanche, ces pleureuses insignifiantes nous rebattent les oreilles à longueur de semaines. C'est vrai ! elles supplantant scandaleusement nos gouailleuses, dignes occupantes de la scène, avec le beau succès, qu’on leur connait jusque dans les années 80. Or, lorsque quelques-unes d’entre elles savent placer leur voix, elles s’illustrent malheureusement dans des registres lamentables. A priori, elles sont inaptes à respecter musique et tonalité sans l'assistance bienveillante de l’ordinateur.
Carrières éphémères
Dés lors, pourquoi leur solliciter des hommages appuyés, inaccessibles pour la plupart d'entre elles ? Ces « artistes », génération 2020, pour un bon nombre à la carrière éphémère, purs produits commerciaux, répondent à une demande commerciale sollicitée par une jeunesse, mais, pour la plus importante part, inculte sur les vraies valeurs musicales. Très conditionnés, notamment par les émissions dites : de « télé réalité musicale » ces jeunes gens à la voix sans puissance, servent les intérêts de quelques producteurs peu scrupuleux.
Adieu textes vibrants !
Toutefois, ces professionnels tirent les ficelles de fragiles talents dont la portée vocale n’atteindra jamais celles des Piaf, des Georgette Lemaire, des Betty Mars, et Gréco, récemment disparue, tant d’autres dont les noms restent gravés dans le marbre de la célébrité... Alors, en écrivant ces lignes, nous pensons à ces « monuments » de la chanson représentatifs de la scène française. D'ailleurs, la sonorité de leurs voix ou la force de leurs textes nous faisaient vibrer. Un bon nombre envolé sans jamais, hélas, pouvoir être remplacé. Pauvre Édith !