Madame Claude : En finir avec l’hypocrisie de la prostitution !

Madame Claude : la fin de l’hypocrisie avec la prostitution ! Avec le film réalisé par Sylvie Verheyde et l’actrice Karole Rocher sur la plus grande maquerelle française, il serait bon de revenir sur le phénomène de la prostitution. Mais aussi, lever l’immense voile d’hypocrisie qui plane sur le plus vieux métier du monde...

Fernande Grudet, dite : « Madame Claude »

En décembre 2015, à l’âge de 92 ans, est décédée Fernande Grudet, dite : « Madame Claude », la plus célèbre proxénète française. A la tête du plus grand réseau de call-girls dans la décennie 60/70, cette femme incroyable a fait fantasmer toute une génération d’individus. C'est toujours le cas aujourd'hui. Ministres, hommes politiques, dirigeants de sociétés, princes, émirs, artistes, chefs d’États, nombreux ont été les clients heureux de son immense réseau.

Madame Claude réinvente les règles de la prostitution

L’évocation de son nom fascine. Car madame Claude s’appuyait sur une organisation de plus de cinq cents jeunes femmes issues des quatre coins de la planète. Uniquement, les plus belles, les plus distinguées. Ce qu’il faut retenir de madame Claude c’est la réinvention des règles de la prostitution en usant de ceux de... la bourgeoisie. Un milieu qui la pourvoyait de jeunes filles de bonnes familles et de mannequins...

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Il faut rouvrir les « maisons » de tolérance...

Premièrement, celle qui détestait le mot de “proxénète” pour la désigner avait codifié la prostitution d’une manière singulière. Sans violence et sans contraintes. Elle assurait à son personnel une protection sans faille. Mais, aussi, un avenir plutôt solide. Ce qui ne constitue pas, aujourd’hui, le sort des jeunes femmes. Celles qui arpentent dangeruesement  le trottoir, depuis la fermeture des maisons closes. Beaucoup souhaiteraient pourvoir recevoir leurs clients dans un lieu protégé et œuvrer légalement. Voilà pourquoi il faut rouvrir les « maisons » de tolérance...

En finir avec l’hypocrisie et les camionnettes clandestines !

Ou bien réorganiser le système de la prostitution selon le modèle de madame Claude. Par ailleurs, les personnes qui s’adonnent au plus vieux métier du monde, verrou de sécurité de la société, devraient pouvoir exercer dans des conditions humaines et sécurisées. Néanmoins, il suffirait que des organisations contrôlées par L’État. Des entreprises qui organiseraient depuis un lieu « ouvert ». En outre, le téléphone et Internet, permettraient d'aménager des rendez-vous entre les professionnelles du sexe avec les clients. Enfin, il faut en finir avec l’hypocrisie, les camionnettes clandestines et les proxénètes ignobles !

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