Halimi, Sauvage, deux étoiles se sont éteintes en juillet

Publié le samedi 1 août 2020
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Photo France 5

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Le mystère de l’univers vient encore de signer deux événements déroutants à quelques jours d’intervalle : Gisèle Halimi et Jacqueline Sauvage se sont éteintes presque ensemble. Deux femmes dont le destin a profondément marqué la France avec des influences bien saillantes.

Avocat d‘exception

Gisèle Halimi a plaidé, toute sa vie, notamment, pour la cause des femmes et au droit à l'avortement. Transition abrupte, Jacqueline Sauvage, victime de violences conjugales, avait du avoir recours à la voix de femmes défenseurs des causes oubliées. L'issue étrange de ces destins interpelle étrangement notre recueillement. Ils rappellent, quelques années en arrière, la mort d'Edith Piaf, suivie, immédiatement de celle de Jean Cocteau.

Drôles de destins

Alors, nous n’oublierons pas : l’aura de Gisèle Halimi, personnage haut en couleur, à fait avancer la cause des femmes dans ses combats féministes. S’adressant à elles, l'avocat leur adressait ce message solennel : " Ne vous résignez jamais." Cette réponse, elle aurait pu la fournir, à Jacqueline Sauvage,  dans leur soutien  féministe. Elle avait subit les plus extrêmes violences de la part de son époux. Durant quarante-sept ans, elle à connu l‘enfer au quotidien. Meurtrière pour survivre, la justice ne l’avait pas épargnée n’écoutant pas son martyr.

 

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Merci François Hollande

Jacqueline Sauvage, graciée par l’ancien président de la République, avait recouvré un semblant de bonheur auprès de sa famille. Mais, au fond d’elle-même ces heures pénibles, cette condamnation injuste continuaient de l’oppresser. Elle s’est éteinte le 23 juillet pour rejoindre un monde meilleur; un monde où les femmes ne sont plus victimes de représailles et de châtiments corporels souvent ignorés ou impunis.

Halimi, Sauvage...

Ce dossier noir doit se refermer car il fait honte à la France. Trop de femmes sont encore les victimes innocentes de barbares qui se croient supérieurs au prétexte qu'ils sont des hommes. Enfin... le mot " Hommes ",  n'est pas toujours le mieux adapté pour désigner ceux qui maintiennent, en permanence, leurs épouses et leurs familles sous pression. Décidément, les paroles et les combats de Gisèle Halimi vont nous manquer....

 

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