Le Service National Universel controverse sociale ? - Tournée des lieux coquin de Paris - Autour de nous

L'EXCLUSIF ! 

Le Service National Universel controverse sociale ? Depuis sa création, le S.N.U. ne cesse de faire débat au sein de la société française. Pensé comme un instrument de cohésion, de citoyenneté et d’engagement des jeunes, il continue d’évoluer au fil des années… mais aussi de diviser, à l’aune de tensions budgétaires, de critiques venues des milieux éducatifs et associatifs, et d’une jeunesse plus que jamais en quête de sens. Aujourd’hui, alors que le gouvernement propose une amplification du dispositif pour 2025, quel est le bilan du SNU et comment est-il perçu par ses principaux acteurs ? " L'exclusif ! " fait le point !

Historique et objectifs du S.N.U.

Le S.N.U. a été lancé en 2019, dans la lignée des promesses du président Emmanuel Macron, pour succéder à la conscription suspendue en 1997. La première ambition affichée : recréer un lien entre la jeunesse et la nation. Le programme vise à rassembler tous les jeunes de 15 à 17 ans autour de modules de citoyenneté, d’activités collectives et d’engagements de service public. Sa déclinaison se structure en trois étapes : un séjour de cohésion de deux semaines, une mission d’intérêt général de deux semaines à effectuer dans l’année, puis une phase d’engagement volontaire d’au moins trois mois.
Un dispositif étendu et des chiffres en progression

Après des débuts expérimentaux, le S.N.U. s’est peu à peu étendu sur tout le territoire. Pour la session 2025, près de 80000 jeunes sont inscrits, un record depuis sa création. L’État ambitionne de rendre à terme le dispositif obligatoire pour une tranche entière d’âge, mais la controverse sur ce point ne faiblit pas. Selon le ministère de l’Éducation nationale, la participation massive atteste d’un engouement pour les valeurs de la République. Les activités proposées mêlent commémorations, formations premiers secours, sports en équipe, ateliers de débat citoyen, et découvertes des métiers du service public.

Les enjeux financiers et leur impact

La question du coût reste au cœur des critiques. Avec un budget en augmentation (près de 160 millions d’euros en 2025, hors extension, certains estiment que ce dispositif prend des ressources cruciales au détriment d’autres priorités, comme la rénovation des universités ou la lutte contre la pauvreté étudiante. Plusieurs syndicats enseignants et étudiants ont dénoncé l’effet d’éviction" du S.N.U. face à la crise budgétaire des établissements supérieurs, certains craignant que la généralisation du dispositif n’aggrave les restrictions déjà subies par les universités. Malgré ces protestations, le gouvernement maintient que le S.N.U. est un investissement dans la cohésion nationale et la prévention du repli communautaire.

Bilan pédagogique et social : des retours en demi-teinte

Du côté institutionnel, une enquête du Haut Conseil à la jeunesse montre que 62 % des participants se disent satisfaits, se sentant « davantage acteurs de la République ». Ils saluent la découverte de nouvelles régions, la diversité sociale au sein des groupes et certains témoignent d’un déclic civique. Cependant, la moitié d’entre eux pointent aussi des difficultés : organisation approximative sur certains sites, encadrement perçu comme trop militaire, modules redondants ou pas assez en phase avec leurs préoccupations concrètes (emploi, environnement, discriminations…).

Focus : inclusion et accessibilité

Le S.N.U. affiche une volonté d’inclusion pour les jeunes en situation de handicap, les décrocheurs scolaires ou issus des quartiers prioritaires. En pratique, la mise à disposition d’accompagnants spécialisés et l’adaptation des locaux restent inégales selon les départements. Les associations de parents et les fédérations étudiantes réclament des efforts accrus pour garantir une réelle égalité des chances.

Critiques des milieux associatifs et enseignants

Pour de nombreux syndicats, la conception même du S.N.U. est en décalage avec « les besoins réels de la jeunesse ». L’Union nationale lycéenne, entre autres, réclame une révision profonde afin d’investir plutôt dans l’éducation à la citoyenneté continue à l’école et le soutien à l’autonomie des jeunes adultes. D’autres redoutent que le S.N.U. soit perçu comme un "outil de communication" plus qu’un véritable moteur d’émancipation, en particulier s’il venait à devenir obligatoire.

Un phénomène culturel ?

Dans les familles, le S.N.U. suscite des conversations passionnées. Certains parents y voient un formidable levier d’ouverture sociale, d’autres craignent une uniformisation de la jeunesse ou un retour déguisé au service militaire. Sur les réseaux sociaux, témoignages enthousiastes et critiques virales cohabitent sans jamais vraiment dialoguer. « J’ai vécu un S.N.U. qui m’a bousculé… » Adèle, 17 ans, partage son expérience : « Je partais sans trop y croire, pensant trouver deux semaines de ‘cours d’éducation civique’ pas très passionnants. Mais j’ai été surprise : j’ai rencontré des jeunes de partout, pas forcément de mon milieu, et on a vraiment appris à se débrouiller. Il y avait des débats, de la solidarité, et j’ai aimé les ateliers secours. Mais parfois, j’ai eu l’impression qu’on voulait nous donner une image idéale de la France. Ce qui m’a le plus marquée, c’est la mission dans une association locale : j’ai compris comment je pouvais être utile, mais certains copains trouvaient que cela ressemblait un peu trop à un stage forcé, sans vraie reconnaissance. Je pense que le S.N.U. pourrait être super, s’il écoutait plus ce que vivent vraiment les jeunes. »

Vers une réforme ?

Face au débat grandissant, le gouvernement promet une nouvelle évaluation du dispositif à la rentrée 2025. Plusieurs pistes sont à l’étude : meilleure articulation avec les cursus scolaires, valorisation réelle pour le parcours postbac, accent sur l’engagement local et l’adaptation aux enjeux numériques et écologiques. Une consultation sera organisée auprès des jeunes, des enseignants et des familles. Bref, le S.N.U. est sans doute la traduction la plus visible du souci de renouer le pacte civique dans une société fragmentée. Il concentre dans ses promesses parfois aussi dans ses limites  les tensions françaises : transmission des valeurs, peur du repli identitaire, aspiration à la reconnaissance des minorités et à l’écoute de la jeunesse. En 2025, son avenir demeure incertain et sa légitimation passera, plus que jamais, par la capacité à répondre aux besoins concrets des jeunes et à ouvrir un débat serein, apaisé, sur ce que veut dire « faire République » aujourd’hui.

 Magazine VOUS !

Tournée nocturne dans les lieux coquins de Paris, décors de la vie française

Notre reporter à visité...

La nuit parisienne, drapée de mystère et de lumière tamisée, se transforme en un terrain de jeu où la sensualité, les désirs et l'exploration des plaisirs humains prennent forme dans des lieux aussi exclusifs que raffinés. J'ai choisi de partir à la découverte de ces endroits secrets, où l’échange, la complicité et le respect s’entrelacent dans une danse délicate. Voici ce que j’ai trouvé au cœur de la capitale, pour  "VOUS ! "où l'audace côtoie l'élégance.

Palais Maillot, luxe et discrétion

Derrière un rideau de soie, le Palais Maillot se révèle comme un temple de l’exclusivité. Accueillant une clientèle sélecte, cet endroit est à la fois un club libertin et un espace d’élégance. Ce soir-là, l’ambiance feutrée m’a frappé immédiatement : des lumières tamisées, des conversations murmurées, des regards échangés, mais toujours dans une atmosphère de respect absolu. Les hôtes, vêtus de costumes élégants, se déplacent avec une assurance sereine, conscients que l’une des règles cardinales ici est la discrétion. Les soirées à thème permettent aux convives d'explorer leurs désirs dans un cadre bienveillant. Un service irréprochable et un environnement raffiné offrent à chacun la possibilité de vivre ses fantasmes dans le cadre de règles clairement définies.

 Le "21"  lieu où la séduction se pratique avec finesse

Une courte marche dans un Paris mystérieusement calme m’amène au 21, un club privé où la sensualité se trouve au cœur de l’expérience. À l’entrée, une atmosphère feutrée s’empare de l’espace. Les hôtes s'engagent dans des conversations discrètes, des regards s’échangent, mais tout ici est orchestré pour laisser place à la séduction sous toutes ses formes. Des zones de détente, des salons où les convives peuvent discuter et se connaître, tout est pensé pour que chacun trouve son rythme, tout en étant respectueux des limites de l’autre. La clé réside dans la fluidité des échanges et la liberté de chacun de s’exprimer ou de se retirer. C’est un lieu où le corps et l’esprit dialoguent avec une profondeur inattendue, loin des clichés habituels.

Le Comptoir du sexe, nouvelle approche de l’intimité

À l’écart des lieux plus traditionnels, Le Comptoir du Sexe propose une expérience différente. Ce n’est pas un club libertin, mais plutôt un espace où la sensualité se réinvente à travers des objets et accessoires qui éveillent l’imaginaire. Ce lieu propose des articles soigneusement sélectionnés, allant des accessoires de massage aux objets de bien-être intime. Le décor est sobre mais raffiné, chaque étagère semble vouloir raconter une histoire, chaque produit est une invitation à découvrir un univers sensoriel. Ici, le respect de soi et de l’autre s’exprime à travers la quête du plaisir personnel et du partage dans l’intimité.

Le Black Hole : Audace et exploration

Lorsque la nuit est tombée, je me suis rendu au Black Hole, un club réputé pour sa liberté d’expression dans les pratiques libertines. Ce lieu, plus audacieux, invite ses visiteurs à se libérer des conventions sociales, tout en restant dans un cadre bienveillant. Les conversations vont bon train dans des espaces intimes où chacun peut discuter sans pression, mais aussi où les jeux de rôle prennent une dimension réelle, respectée par tous. Les soirées spéciales, où les vêtements sont laissés à l’entrée, symbolisent cette volonté de se dévêtir non seulement du tissu, mais aussi des tabous et des jugements. Le tout, cependant, reste guidé par une règle fondamentale : le consentement. Ici, chaque geste doit être celui d’un accord mutuel, un ballet où chaque partenaire reste maître de ses choix.

Paradox Café, séduction et respect au coin du bar

Cet endroit est un bar libertin à l’ambiance décontractée mais raffinée, où les convives viennent non seulement pour boire, mais aussi pour échanger et explorer des dynamiques plus subtiles. Les discussions sont souvent légères, empreintes de curiosité et de respect. Ce lieu est une passerelle vers des expériences partagées où chacun peut trouver son espace intime tout en restant immergé dans l’instant présent. L’alcool coule, les mains se frôlent, mais tout se passe avec une élégance qui ne laisse place à aucune dérive. L’atmosphère est tamisée, les rires se mêlent aux murmures, et l’envie de découvrir l’autre s’installe dans chaque geste.

Relaxation et exploration douce à l'Oasis

Enfin, je me suis rendu à L’Oasis, un spa privé où la relaxation rencontre la sensualité. Ce lieu invite les couples à se détendre dans un environnement paisible, tout en explorant les plaisirs de la peau dans un cadre respectueux. Des massages sensuels, des soins du corps, tout ici a été conçu pour favoriser une connexion intime, non seulement avec l'autre, mais aussi avec soi-même. L’atmosphère est calme, les lumières douces, et l’on se laisse emporter par la douceur des gestes. Ce n’est pas une quête du transgression, mais plutôt un lieu où l’intimité se redéfinit dans la bienveillance. En finalité, ces lieux, loin de tout voyeurisme ou exploitation, offrent une exploration sincère des désirs et des connexions humaines. Loin des stéréotypes, Paris offre des espaces où la sensualité est vécue avec respect, consentement et une attention particulière à l’épanouissement personnel. Ce sont des lieux où l’échange est plus qu’un simple acte physique, mais une quête de plaisir, de découverte, et avant tout, de respect mutuel. Paris, dans ses recoins les plus secrets, révèle alors une autre facette de l’intimité, celle où l’audace et la douceur se rencontrent dans un ballet parfaitement chorégraphié.

G.L.

 
 Autour de nous !

Netflix continue d’enrichir son catalogue cet été 2025 avec de nombreuses nouveautés, confirmant sa vitalité face à une concurrence accrue (notamment depuis l’arrivée de Max en France). Voici l’essentiel des actualités Netflix en juillet et pour les mois à venir :

Séries inédites et attendues : 2025 voit l’arrivée de nombreuses créations originales comme Soleil Noir (thriller français avec Isabelle Adjani, en ligne depuis le 9 juillet), Too Much (comédie romantique signée Lena Dunham, dispo depuis le 10 juillet) ou encore Yellowstone, désormais disponible.

Productions françaises à venir : Les prochains mois mettront à l’honneur plusieurs projets français, parmi lesquels Young Millionnaires, une bande d’ados chanceux à l’Euromillion mais frustrés par leur minorité, Nero (aventure de cape et d’épée au XVIᵉ siècle), GIGN (série d’action portée par Tomer Sisley), Bandi (on suit une famille martiniquaise basculant dans la criminalité) et Les Lionnes (quatre femmes de Marseille se lancent dans un braquage).

Séries cultes et retours très attendus :

Stranger Things saison 5,

Mercredi saison 2 (6 août 2025),

You saison 5 (depuis avril),

Ginny & Georgia saison 3,

Sandman saison 2 (2e et dernière saison depuis le 3 juillet),

Squid Game saison 3 (qui apporte la conclusion à la série phénomène).

Films et documentaires : En juillet, la plateforme a ajouté The Old Guard 2 avec Charlize Theron, Ziam, Brick, Madea : Mariage exotique et Almost Cops. Plusieurs documentaires, comme Tour de France : Au cœur du peloton (saison finale, le 2 juillet), Attentats de Londres : la terreur et la traque ainsi que Chaos d’anthologie font aussi leur apparition.

L’animation n’est pas oubliée avec la série Astérix et Obélix signée Alain Chabat, et côté international on retrouve de nouvelles saisons de Alice in Borderland (saison 3, le 25 septembre), El Refugio Atómico (saison 1, le 19 septembre), et bien d'autres contenus pour tous les goûts. Netflix mise sur la diversité des genres, des créations originales françaises et internationales, et des suites de ses grands succès pour séduire ses abonnés tout au long de 2025.

F.D.