Les beuveries chez les 15/25 ans en pleine recrudescence

Les beuveries chez les 15/25 ans en pleine recrudescence. « Binge drinkink » ! Si vous ne connaissez pas encore ce nom, sachez qu’il traduit un bien mauvais comportement chez les jeunes. Et ce sont les filles qui entrainent les garçons...

Un rapport accablant

En effet, la recherche d'ivresse est véritablement marquée dans les jeunes générations. C’est ce que révèle François Bourdillon, directeur général de l'Inpes ( Institut National de Prévention et d’Education ) Selon cet expert, en dix ans, la part des 18/25 ans qui ont connu au moins une ivresse dans l'année est passée de 33% à 46% tandis que ceux qui en ont connu au moins trois a presque doublé, de 15% à 29%.

Les parents doivent prendre conscience

Ces résultats émanent du Baromètre santé, vaste enquête réalisée sur la santé entre décembre 2013 et mai 2014 sur un échantillonnage de 15.635 personnes de 15 à 75 ans. Depuis, hélas, ces chiffres se sont encore accentués ! Ils nous font froid dans le dos car l’avenir de ces jeunes se joue à partir de ces âges... Oui ! Les séances d'alcoolisation massive, connues sous le nom anglais de « binge drinking »...

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Les jeunes femmes concernées

Entendez : « beuveries express », sont, hélas, pleine recrudescence en France. Elles ont vu les jour, il y a quelques années. Elles viennent du territoire phénomène anglo-saxon. C’est la génération des 15/24 ans qui est le plus ciblée. En effet, toujours selon cette enquête, 14% des 15-24 ans, 10% des 25/34 ans et 6% des 33/44 ans y ont eu recours au moins une fois dans l'année, et les jeunes femmes sont de plus en plus concernées.

Les étudiantes en plein délire

Premièrement, François Bourdillon, ne cache pas le malaise qui touche ces jeunes : « Il s'agit d'un phénomène très inquiétant dans la mesure notamment ou l'alcoolisation excessive est l'une des « principales causes des violences faites aux femmes. ». Au delà de l’agressivité, l'ivresse peut aussi conduire à des états déplorables comme les comas éthyliques, potentiellement mortels, mais aussi à des rapports sexuels non protégés.

Travail éducatif

Pourtant, des mesures prévoient notamment des sanctions. Elles peuvent aller jusqu'à un an d'emprisonnement et 15.000 € d'amende pour l'incitation d'un mineur à une consommation excessive d'alcool. Ainsi que la modulation du message sanitaire « l'abus d'alcool est dangereux pour la santé » en fonction des produits et des publics. Bref, il est indispensable de réaliser un travail éducatif de fond auprès des jeunes cibles privilégiées de la publicité pour les boissons alcoolisées sur Internet. Mais, des informations devraient être données dans les établissements scolaires. Enfin, c’est aussi aux parents de donner des signaux d’alerte forts !

Les beuveries chez les 15/25 ans inquiètent de plus en plus les autorités car elles gagnent du terrain en France... La rédaction vous conseille : infopremiere.fr/regionales-2021-a-quoi-faut-il-vraiment-sattendre