Nouveaux maires écologistes : le peuple dans les fauteuils des notables

Publié le vendredi 3 juillet 2020
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Nouveaux maires écologistes... désormais, certaines grandes métropoles françaises vont être dirigées par des femmes et des hommes inconnus du public...

Novices en politique

C’est le cas, notamment, à Lyon avec Gregory Doucet. L’homme n’a jamais eu de mandat. En prenant, maintenant, la place de Gérard Collomb, l’on peux dire qu’à Lyon il y a un air de grand changement. Et, généralement, comme un air de révolution culturelle dans cette conquête des villes, une vague très verte. Ainsi, les écologistes vont diriger huit grandes villes en plus de celles acquises.

Bordeaux passe à gauche

Mais, la surprise est à Bordeaux avec l'élection de Pierre Hurmic. Il n’est pas un néophyte en politique, ce candidat à la mairie de Bordeaux depuis 1995. Après quatre échecs voilà un succès inattendu. A soixante cinq ans, cet avocat a défendu Noël Mamère, José Bové et les faucheurs de culture O.G.M.. Aujourd'hui, dans ses propositions, la réduction de la place de la voiture dans la ville. Le nouveau maire veut aussi obtenir un moratoire sur l'implantation des antennes relais pour le téléphone 5.G. Voilà donc un militant écolo installé dans l’une des villes de droite conservatrice depuis... soixante-treize ans.

Protection des animaux : https://www.infopremiere.fr/sochi-russie-315-chiens-en-detresse-aidons-les/

Coté féminin

Strasbourg, Besançon, Poitiers : trois femmes créent la surprise. Dans la capitale alsacienne, Jeanne Barseghian, trente neuf ans, spécialiste du droit de l'environnement à fait l’unanimité. En effet, cette conseillère en écologie pour la région et la métropole connaît bien les dossiers. Une première femme pour diriger Besançon : Anne Vignot, soixante ans, un vélo et pas... de voiture. Cette fille d’ouvrier a fait sa carrière au C.N.R.S. devant ingénieur. Un peu plus de parité dans la politique française ne peut que lui être bénéfique.

A Poitiers

Enfin, à Poitiers, c’est Léonore Moncond’hui qui sera, elle aussi, la première femme, maire de cette ville. A trente ans, cette ancienne scoute unioniste protestante, a fait un service civique Erasmus en Italie et... Science po à Paris. Alors, le moins que l’on puisse dire c’est que la France change peu à peu de visage politique et le peuple prend, ici et là, des positions qui n’étaient pas envisageables il y a seulement une décennie en arrière. Avec ces nouveaux maires, un monde nouveau prend ses marques. L’ancienne politique, celle de papa, est, décidément révolue !

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